L’exposition Credo a été présentée dans le cadre de l’exposition « S’emporte » du sculpteur contemporain François Mathieu. Il a travaillé sur le thème du rassemblement et des clochers. La galerie Expression nous a fait une place pour accompagner cet artiste ouvert à notre présence.
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François Mathieu. S’Emporte Du 22 janvier au 6 mars 2005 Communiqué de presse (Fichier PDF - 7.93 Ko) Œuvrant dans la région de Québec depuis une quinzaine d’années, François Mathieu est un artiste qui développe une pratique principalement sculpturale. Il combine régulièrement le bois, son matériau de prédilection, à d’autres matières ou à divers objets pour élaborer ses œuvres, des constructions hybrides dont l’imagerie et le propos évoquent l’univers religieux. Il s’agit pour l’artiste de réactualiser les fonctions et les effets du religieux à une époque marquée par le scepticisme et l’abandon du patrimoine ecclésiastique. À EXPRESSION, François Mathieu présente différentes œuvres. L’une d’elles, intitulée Les Vagues porteuses (2001), a la configuration de clochers d’églises et rappelle les machines de Léonard de Vinci. Longue de dix mètres, elle flotte dans l’espace d’exposition, suspendue au plafond. |
Des objets simples entouraient cette pratique de la foi. On les trouvait dans la cuisine comme le crucifix, la croix? de tempérance, sous l’oreiller comme le chapelet?, sur les murs comme une reproduction de la Sainte Famille, du Sacré-Cœur et une photo du pape?. Quelques petites statues, des bénitiers, des rameaux? ornaient les murs et les buffets de la maison. Mais il y avait aussi des objets portés sur soi qui protégeaient comme le scapulaire?, la croix et les médailles. On trouvait aussi toute une collection d’images pieuses et de souvenirs de communion dans les livres de messe? ou dans des récits de vies édifiantes. Et que dire de l’eau bénite qui rassurait et protégeait dont on refaisait périodiquement provision. | |
Quelle maison n’avait pas son trousseau de baptême? pour conduire le nouveau-né à l’église afin de le faire entrer le plus rapidement possible dans la communauté chrétienne par ce sacrement?. Plusieurs souvenirs de cérémonies importantes comme la première communion, la confirmation? et la communion solennelle garnissaient les tiroirs. Tous ces objets faisaient partie de la pratique quotidienne du fidèle pratiquant et pieux. Ce sont des objets sans décorum, sans dorure? ni clinquant, des objets simples, des objets du quotidien qui servent la pratique de la foi et qui entourent les CREDO récités seuls ou en famille. Ce choix fait pendant au côté monumental de François Mathieu, c’est le « dong » de sa cloche qui ramène vers l’intériorité, vers la pratique personnelle et dans l’engagement du CREDO. |